lundi 12 juin 2017
ANNONCE: un possible retour du Club Union Européenne à la rentrée!
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En pensées,
En débats,
En voyages,
En lectures...
Préparez-vous à agir et à rejoindre notre club "Regards lycéens sur l'Union Européenne" au Lycée Henri IV!
(Et merci à Jean-Baptiste qui avait pensé à faire ce blog, qui perdure sur le Net alors que la reconfiguration du site du Lycée avait effacé sa mémoire en ligne..)
jeudi 21 juillet 2011
LA POSITION DE L'UE DANS LA MARCHE VERS LA DEMOCRATIE AU MAGHREB.
Article d’information, 26 juin 2011,
par Clémentine Tallet et Johanna Bonheur.
Selon Pierre Vermeren (« Maghreb, la démocratie impossible? »), la démocratie est impossible dans les pays du Maghreb sans l'intégration de l' « islamo-conservatisme » et sans sa participation dans le jeu politique. Il faut que les forces islamistes jouent le jeu de la démocratie et de l'alternance sans violence. Dès 2002, l'historien jugeait cela possible car l'islamisme politique est une forme dominante et qu'au Maghreb, l'électorat islamiste se recrute essentiellement dans les couches moyennes urbaines, plus conservatrices que radicales.
Mais on voit depuis Février 2011 que la personnalisation excessive du pouvoir au Maghreb a atteint peut être remise en cause à partir du moment où le peuple se réveille et aspire à un changement radical et à la démocratie. Il n'y a pas un tyran, un chef suprême qui ne fasse le poids face à un peuple décidé et uni. Ainsi, la Tunisie, le Maroc, l'Egypte ont amorcé leur transition vers un changement politique, vers une répartition des pouvoirs plus proche de la démocratie et les citoyens sont parvenus à faire fuir leurs dirigeants : Ben Ali, président de la Tunisie depuis 22 ans, s'est exilé en Arabie Saoudite et Hosni Moubarak, à la tête de l'Egypte depuis près de 30 ans, a fui au sud du pays. Le roi du Maroc Mohammed VI a annoncé d’importantes réformes constitutionnelles qui doivent mener, à terme, le pays sur la voie d’une monarchie parlementaire.
LA POLITIQUE EXTERIEURE ET DE DEFENSE DE L'UNION EUROPEENNE :
La politique de Sécurité et de Défense Commune (PSDC) favorise particulièrement l'intervention de l’UE à l’étranger, pour des missions humanitaires ou de maintien de la paix, de prévention des conflits. (voir l’article de Benjamin Helman et Arnaud Cornède sur la Défense européenne).
Le 23 Février 2011, à la demande de la Présidence hongroise, le mécanisme de protection civile a été activé pour contrôler les frontières des pays en révolte au Maghreb et pour leur apporter une aide humanitaire, les moyens militaires n'étant pas encore envisagés.
Le 11 Mars, lors du Conseil européen rassemblant les vingt-sept chefs d'Etat et de gouvernement, il a été affirmé que "la sécurité des populations civiles doit être assurée par tous les moyens nécessaires. Les responsables de crimes devront répondre de leurs actes et s'exposent à de graves conséquences". Il est clairement préconisé une intervention directe de l'Union Européenne au Maghreb, armée si nécessaire. Notamment face aux actes jugés « illégitimes » du colonel Mouammar Kadhafi.
Le 13 Mars, La Ligue arabe invite l’ONU à imposer une « zone d’exclusion aérienne ». « Il s'agit de soutenir le peuple libyen dans sa lutte pour la liberté et contre un régime de plus en plus dédaigneux », a affirmé M. Moussa dans son interview à « Der Spiegel ». Après cela, l’Union européenne et les Etats-Unis ont alors évoqué la possibilité d’utiliser « toutes les options » contre le régime de Kadhafi. Les Européens ont tout de fois souligné que toute intervention était conditionnée à "une nécessité démontrée, une base juridique claire et le soutien de la région". (France 24).
Une zone d’exclusion aérienne est imposée en Libye le 17 mars 2011 par l’ONU. L’intervention militaire en Lybie votée le 18 mars peut alors commencer pour l’ONU et l’UE, dans le cadre opérationnel de l’OTAN ; la France est d’ailleurs la première puissance à intervenir, en dépit de l’opposition de l’Allemagne qui reste neutre depuis le traumatisme de la Seconde Guerre Mondiale (ce qui place la diplomatie allemande dans une situation singulière en Europe).
Le mercredi 13 Avril, les ministres des Affaires étrangères du "Groupe de contact" sur la Libye se sont réunis à Doha alors que les affrontements entre partisans et opposants à Mouammar Kadhafi font rage depuis maintenant près de 2 mois.
Les opinions sont maintenant divergentes quant à l'intervention des pays membres de l'OTAN dans le conflit en Libye, alors que le ministre des Affaires étrangères britannique William Hague annonce que "les pressions vont s'intensifier", Berlin ne voit pas de solutions militaire à l'horizon.
Le Conseil National de Transition libyen (CNT), présent pour la première fois à ce sommet, affiche clairement sa demande, soit une assistance militaire occidentale, et a appelé l'OTAN à intensifier ses frappes. Il a également critiqué la lenteur des opérations militaires depuis que l'Alliance Atlantique a pris le contrôle le 31 Mars.
Rome y répond en appelant à armer la rébellion et la France et la Grande-Bretagne ont à coeur de négocier une participation plus importante de l'OTAN aux frappes aériennes. Le Qatar quant à lui prévoit un fond afin de donner au peuple libyen les moyens de se défendre.
Pourtant la Libye est un pays important pour l’Europe. Il possède des ressources énergétiques fondamentales comme le gaz et le pétrole. Son plus grand partenaire est l’Italie. Du coté français, le lien est plus anodin : le nucléaire civil et la vente d’armes. L’instabilité conduit à la rupture des approvisionnements, et un changement de régime mènera probablement à l’annulation des accords en cours. Le problème des migrants va également se poser pour l’Europe. On reproche déjà aux Européens de ne pas avoir pris en comptes ces risques.
Mais le plus important reproche fait à l’encontre de l’intervention de l’ONU
et de l’UE est le fait que certains de leurs tirs atteignent des civils citoyens. Cela pose un grave problème aux tenants de la démocratie : le 1er avril 2011, 9 rebelles et 4 civils sont tués par erreur par une frappe aérienne de l’OTAN. Dans la nuit du 30 avril au 1er mai une frappe aurait tué le fils cadet de Kadhafi ainsi que trois de ces petits-fils…
Aujourd’hui, les rebelles de Libye réclament la somme de 3 milliards de dollars afin de pouvoir se réapprovisionner et continuer le combat.
Ainsi, on constate que la politique de Défense de l’UE dans les pays du Maghreb est indissociable de celle de l’ONU et de la force d’intervention que représente l’OTAN, donc des Etats-Unis.
Mais l’Union européenne n’agit pas que sur le plan militaire : la Banque européenne d'investissement (BEI) a annoncé, le 22 février, le doublement du montant de ses prêts aux pays du sud de la Méditerranée, à environ 6 milliards d'euros pour la période 2011-2013, afin d'aider leur "transition" vers la démocratie. L'objectif de la BEI est de "montrer que l'Europe est capable de réagir très vite" aux bouleversements en cours dans cette région, a précisé son vice-président."Nous voulons être présents tout de suite pour financer maintenant les besoins économiques pour que la désespérance qu'il y a dans la région ne cède pas le pas à une conflagration aussi économique et sociale [...]
"A l'heure actuelle, dans un pays comme la Tunisie, une liberté retrouvée peut permettre d'avoir un taux de croissance accru de 1 ou 2 % de point de PIB par an", a-t-il souligné.
Tunis pourrait bénéficier de près de 1 milliard d'euros de prêts de la BEI dès cette année. Outre la Tunisie, la région Méditerranée recouvre dans le budget de la BEI l'Algérie, l'Egypte, le Maroc, la Jordanie, le Liban, la Syrie, les territoires palestiniens et Israël. La Banque n'a en revanche "jamais été autorisée à agir en Libye", selon son président.
La BEI fonctionne comme un bras financier de l'UE : elle emprunte sur les marchés avec la garantie de l'UE, ce qui lui permet de bénéficier de conditions favorables, et de prêter à son tour les fonds collectés à des taux moins élevés que le marché, dans le cadre de financement de projets spécifiques.
Le 24 juin 2011 un contrat de 163 millions d’euros est en effet signé entre la BEI et la Tunisie, pour soutenir le développement économique, l’emploi et la modernisation routière de la Tunisie. Il s’agit d’un projet d’envergure qui bénéficiera directement aux Tunisiens, axé sur la modernisation et réhabilitation du réseau routier de l’ensemble du territoire tunisien, et sur le développement économique des régions défavorisées de Tunisie, en facilitant leur désenclavement. Cette signature revêt une importance particulière, à plus d’un titre : par son montant – 163 M€, soit 325 millions de dinars tunisiens – il constitue une marque de confiance dans la transition démocratique. Il traduit également la capacité de la BEI, en tant que premier investisseur en Méditerranée, à conduire une action rapide, concrète et efficace, mobilisant à cette fin son expertise technique et financière, pour aider la Tunisie dans sa transition démocratique, économique et sociale, et améliorer les conditions de vie quotidienne des Tunisiens.
Ce premier financement est une réponse concrète de la BEI aux aspirations du « Printemps arabe ». Elle s’inscrit dans le sillage de la mobilisation européenne et internationale du G8 de Deauville et de l’engagement réaffirmé de la BEI de soutenir les pays méditerranéens en transition, pays confrontés à un taux de chômage élevé.
D’autres implications concrètes de la BEI suivront cette signature, conformément aux engagements de la BEI du 3 mars 2011, centrées sur l’aide aux PME, le développement du micro-crédit, l’emploi et l’industrie avec un nouveau financement pour le Groupe chimique.
Après Tunis, le prochain rendez-vous de l’Après Deauville sera Bruxelles, le 12 juillet 2011, avec la FEMIP, réunion annuelle réunissant les Ministres des Finances des pays méditerranéens. Au programme de cette réunion, la stratégie et l’action concrète de la BEI en Méditerranée d’ici à 2013.
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Sur le plan politique, l’UE se place donc résolument du côté des partisans de la lutte contre les régimes autoritaires, si ceux-ci mettent en péril, de manière flagrante, la survie des populations civiles. Si on parlait il y a quelques années de « devoir d’ingérence humanitaire », on peut se demander aujourd’hui si ce ne sont pas les valeurs même de l’Union européenne que celle-ci défend à l’étranger, c’est-à-dire et en premier lieu les valeurs démocratiques incluant la sécurité, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, et l’égalité civile.
Mais l’Union européenne a-t-elle une légitimité à vouloir exporter ses propres valeurs hors de ses frontières, dans le monde complexe et multipolaire d’aujourd’hui ??
lundi 27 juin 2011
Conférence organisée au Lycée Henri IV par l’Association d’Etudes Germaniques, 24 mars 2011 :
Au delà de la crise
financière, quel avenir
pour
l'Union Européenne ?
Compte-rendu de conférence, par Garance De B. de Montvalon
L'Allemagne, le bon élève de l'Union Européenne, peut elle assurer la cohésion de l'Europe ?
Gravité de la crise : une Europe qui tend vers l'éclatement ? L'avenir de l'Europe dépend-il de Berlin ?
Jacques de Larosière a été successivement directeur général du FMI, gouverneur de la banque de France, et président de la Banque Européenne de Reconstruction et de Développement.
Sylvie Goulard est députée européenne – groupe ADLE –, membre de la Commission parlementaire des affaires économiques et monétaires, auteure de plusieurs livres sur les questions européennes. Elle est fortement engagée pour l'Europe. Elle prône une nouvelle construction de l'Union Européenne.
Intervention de Jacques de Larosière :
Équilibre mondial : l'Europe va très bien. Alors que les Etats-Unis et l'Asie possèdent des déséquilibres structurels, ce n'est pas le cas de l'Union Européenne.
Cependant il existe des disparités très profondes à l'intérieur de la zone. L'Europe connait un excédent considérable de la balance des paiements.
L'Allemagne est, elle, dans une situation de déséquilibre structurel qui appelle une correction.
L'Union Européenne est originale et forte, notamment parce qu'elle possède une monnaie et une gouvernance communes, mais par contre, elle n'a pas établi de politique monétaire commune. Par conséquent, il existe une disparité entre le caractère totalement fédéral de la monnaie, et d'autre part le fait que les politiques budgétaires et fiscales restent du domaine national ; ce qui est la source de problèmes aujourd'hui...
Pourquoi de telles disparités posent problème ? Avoir une politique monétaire commune signifie avoir un taux d'intérêt et un taux de change unique de l'euro vis à vis du dollar américain. Il n'est donc pas possible de diviser la monnaie. Si tel est le cas, et c'est le cas, un grand danger pèse sur le fonctionnement de la zone monétaire : la compétitivité entre les pays membres, plus précisément entre les pays qui connaissent des hausses de salaire et ceux qui pratiquent une politique monétaire modérée. Cela a pour conséquence un coût unitaire salarial qui se dégrade. Un pays qui laisse sa compétitivité se détériorer s'installe dans un déficit extérieur.
Quand un pays s'installe durablement dans un déficit extérieur, il rencontre rapidement un problème de moindre croissance : ses produits sont plus difficiles à placer, etc.
Un pays de la zone euro qui connaitrait un excès de demande (c'est à dire un pays ayant une politique négligente de déficit public), aurait intérêt à avoir une politique monétaire plus exigeante que la moyenne. Il devrait calmer la demande, et pour ce faire, augmenter les taux d'intérêt, qui est l'arme d'une politique monétaire efficace.
Jacques de Larosière explique que l'Allemagne se serait peut-être mieux comportée si sa politique avait été plus restrictive que la moyenne.
La disparité ne peut être résolue que par une discipline en matière de politique économique, budgétaire notamment, et par une politique de coopération.
Le Pacte de stabilité et de croissance est destiné à encadrer les politiques économiques et budgétaires d'une manière coopérative. Le problème que pose ce dispositif est qu'il ne comprend pas de sanctions ; de plus les deux pays leader de l'euro ont montré le mauvais exemple : ils ont connu de mauvais moments avec des déficits budgétaires excessifs. Les pays plus petits sont plus enclins à des déficits budgétaires excessifs.
Ce pacte comporte un dispositif rudimentaire : que faire après une baisse de la dette publique ?
En réalité, l'économie est plus complexe : elle est privée. Il peut y avoir emballement, et entrainer l'excès du retour au crédit.
Contrairement aux idées reçues, l'Irlande, comme l'Espagne, n'avait pas de débordement budgétaire. Le souci n'est pas là. C'est l'emballement du crédit qui a emporté ces pays dans une crise financière.
Il faut prendre en compte l'ampleur de l'équilibre de compétitivité qui s'est installé, de 2000 à 2011 : l'Espagne, la Grèce, et la France ont perdu entre 10 et 15% de compétitivité.
Il faut absolument agir sur les couts de production, c'est à dire agir sur les salaires, les cotisations sociales, ainsi que les prélèvements obligatoires.
Penser qu'il faudrait quitter l'euro serait une énorme erreur ; ce serait dévaluer en profondeur la monnaie. Cela serait signe d'appauvrissement du pays, et la dette deviendrait énormément accrue.
Extraits de l'intervention de Sylvie Goulard :
Il est important de noter que l'Europe a pris des décisions remarquables après la crise. Les commentaires de la presse ne sont pas objectifs ; ils n'ont pas pris en compte l'état de la finance avant.
On a souvent réagi très tard, au moment où l'on était déjà sur l'obstacle. Mais l'Europe a contribué à la création du G20. On a su tiré des enseignements des crises du 20e siècle.
Pendant des mois, il y a eu un déni de réalité en Allemagne. Elle a pourtant conscience des enjeux : le plan pour la Grèce coûte 10 milliards, alors que le budget de l'Europe est de 100 milliards.
Il faut arriver à maitriser la dette. La modération des Européens est un atout.
"Etre eurosceptique, c'est ignorer l'interdépendance des économies. "
Compte-rendu de la
dernière séance de l’année
scolaire,
12 mai 2011
par Olivier Besson
Nous avons entamé la séance en nous intéressant à la remise en question de l’espace Schengen, par les chefs d’Etats français et italien, qui mettrait peut-être en danger les fondements mêmes de l’Union.
Nous avons ensuite parlé de la venue prochaine de M. Cohn-Bendit lors d’une de nos tables rondes. Suite à une demande, son service de presse nous a informés que M. Cohn-Bendit ne pourrait pas se libérer en mai. Or, entre les représentations théâtrales qui occupent la salle des Conférences, le Bac et toutes autres sortes de concours, le lycée ne peut accueillir une personnalité de cette ampleur en juin.
La prochaine date possible serait donc pour septembre ou octobre de l’année scolaire 2011/12.
Après cela, Madame Morisseau a passé en revue les articles en cours d’écriture, en voici un résumé :
- Les révolutions arabes, Johanna et Clémentine
- Les mouvements néonazis en Europe, Rayan et François
- L’écologie politique en Europe, Robin et Olivier
- Les répercussions actuelles de la crise grecque, Alexandra et Diane
- Le budget européen, Paul
- Marine Le Pen et le Front National, Benjamin D.
Pour ces articles, Madame Morisseau nous a laissé jusqu’à la fin juin pour conclure.
Par ailleurs, elle a proposé de nouveaux sujets d’articles, en rapport avec l’actualité internationale :
- Un article sur le Pacte de compétitivité, qui n’a pas trouvé de volontaires. Madame Morisseau nous apprend qu’une loi, un pacte a été signé le 12 mars, dans le but de durcir les mécanismes de surveillance des budgets nationaux. La preuve que l’Europe tend à devenir supranationale. Cette loi propose de nouvelles sanctions contre les pays laxistes (cf. article de Jean-Patrick VREL sur l’euro).
- Un autre article sur la surveillance nucléaire en Europe, accrue depuis le drame de Fukushima. En effet, le sujet est intéressant car la France se situe au premier rang mondial dans le domaine nucléaire, et elle ne veut pourtant pas que l’on regarde dans ses affaires, à l’heure où l’Union propose de faire réviser toutes ses centrales. Madame Morisseau nous offre un rappel historique, qui montre la position de la France sur le nucléaire, 50 ans auparavant. En effet, dans les années 60, l’Euratom est un projet de développement du nucléaire dans toute l’Europe, auquel la France dit non, car elle veut garder les vestiges de sa puissance. On voit ici un bel exemple de refus de céder sa souveraineté.
Tout au long de la séance, nous avons parlé de l’avenir du Club, des incertitudes et des projets. En voici un condensé.
Pour commencer, Madame Morisseau nous rappelle qu’il faudrait penser à mettre à jour la photo du Club. Après ces considérations, elle en vient à des sujets primordiaux, et notamment comment assurer un avenir au Club ? Tout dépend d’abord des horaires accordés à l’Histoire dans le cadre de la nouvelle réforme, et des redistributions de classes.
Les issues possibles pour sauvegarder le club sont… :
- …que le Club devienne un club artistique (mais pas d’intervenant dans ce domaine)
- …que le Club devienne un club scientifique. Madame Morisseau a proposé cette idée à la Fondation Schumann, mais le courrier envoyé est resté sans réponse. Souvent, ces clubs ne comptent que les sciences au sens restreint du terme (mathématiques, sciences de la vie et de la terre…)
- …la création d’une page Facebook ou Tweeter pour se faire connaître et avoir plus de lisibilité sur la toile.
Malgré une grande motivation et une grande liberté d’expression, l’avenir du Club semble être limité. Madame Morisseau voit ses efforts vains, à cause de l’originalité du projet qui n’entre dans aucune des structures mises en place par le Rectorat. Les fonds publics ou associatifs (fondation Hippocrène) privilégient en effet beaucoup plus les échanges scolaires que ce genre de club, qui échappe au format habituel et ne dispose donc pas d’aides financières, bien qu’ils soient soutenus par la DAREIC formellement (affichage sur le site de la DAREIC).
L’avenir du Club semble donc incertain, mais peut se tenir avec une motivation générale.
Pour conclure cette dernière séance de l’année, Madame Morisseau nous rappelle que nos interviews faites lors de nos voyages scolaires sont à mettre à l’écrit et nous dit donc au revoir pour cette année.